Mardi 3 avril, plusieurs centaines d'employés des hôpitaux de Marseille ont à nouveau assisté à la réunion avec les directeurs locaux et le représentant de l'IGAS. Les travailleurs en effet continuent de se mobiliser contre le projet de la direction générale d'amputer une partie de leur prime, autour de 100 euros.

Une première mobilisation avait réuni près de 500 agents le 22 mars. Depuis, deux nouvelles journées ont rassemblé encore plusieurs centaines d'agents venus des quatre hôpitaux de la ville, le 29 mars, puis le 3 avril pour la venue d'un agent de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), venu tout spécialement de Paris.

En fin de journée, l'agent du ministère en pourparlers avec la direction et les syndicats repartait après avoir seulement proposé de prendre sur la prime de cette année pour payer le reliquat de la prime de l'an dernier. C'était bien sûr se moquer du monde et les syndicats et les agents présents ont refusé catégoriquement cette solution.

Au-delà des 100 euros de prime, les salariés savent que, s'ils ne défendent pas aujourd'hui le moindre centime de leur paye, c'est beaucoup plus que l'État essayera de leur prendre. Et cela, alors que dans les services on leur demande toujours plus d'efforts et que les conditions ne cessent de se détériorer.

Ces trois journées de mobilisation ont montré que le ras-le-bol est bien réel.