Capitalisme affameur au Niger29/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une2278.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Capitalisme affameur au Niger

Plus de six millions de personnes ont besoin d'une assistance immédiate au Niger pour échapper à la famine, selon un communiqué de l'ONU et de l'organisation non gouvernementale Oxfam.

Les familles sont en effet obligées de réduire le nombre de repas journaliers, d'émigrer vers des zones urbaines ou des pays voisins. Le déficit en céréales représente 14 % de la consommation des 15 millions d'habitants, un déficit attribué par le gouvernement nigérien à la sécheresse et aux dévastations causées par les criquets et les chenilles.

Dans tout le Sahel on redoute une nouvelle famine en raison des faibles pluies et de la cherté des vivres.

Mais la catastrophe annoncée n'est pas seulement naturelle. Le Niger fait les frais de la culture du coton imposée, aux dépens des cultures vivrières, par la colonisation française. Il fait les frais de l'exploitation de ses mines d'uranium par le trust français Areva qui a détruit l'environnement. Comme bien d'autres pays d'Afrique, il paye la spéculation sur les céréales qui enrichit les marchés financiers.

Plus que des nuées de criquets, c'est du système capitaliste que souffrent et même meurent les peuples d'Afrique.

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