« Allez voir un médecin qu'on a obligé à venir à Morlaix, ça vous plairait, vous ? » C'est ce qu'a répondu Sarkozy à un journaliste dans un débat sur la désertification médicale, à partir du cas d'une habitante de 88 ans de Morlaix à qui on ne proposait un rendez-vous pour une consultation « ophtalmo »que dans plusieurs mois. Cela a beaucoup choqué dans la région. Mais le plus choquant, ce sont les effets de la politique de ce gouvernement qui supprime des lits, des effectifs, des services spécialisés dans des dizaines d'hôpitaux, au profit des cliniques et des médecins libéraux. Et cela à Morlaix, et partout en France.