Nancy : En finir avec l'envolée du chômage07/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une-2275.gif.445x577_q85_box-0%2C10%2C169%2C230_crop_detail.png

La campagne de Nathalie Arthaud

Nancy : En finir avec l'envolée du chômage

Avant le meeting de Nancy, Nathalie Arthaud avait rencontré une délégation de travailleurs de l'usine Sonopress de Forbach, mobilisés contre la fermeture de leur usine et qui tenaient à dénoncer l'attitude du propriétaire, le géant Bertelsmann.

Dans le débat qui a suivi le meeting, notre camarade est revenue sur les fermetures d'usine et sur comment on pourrait contraindre les Bertelsmann ou les ArcelorMittal à ne plus supprimer d'emplois.

Prenant l'exemple des congés payés, obtenus lors de la grève générale de mai-juin 1936, elle a rappelé le contexte : « Les patrons ont dû prendre dans leurs poches pour payer les travailleurs à être en vacances. C'était quelque chose qu'ils n'avaient même pas imaginé une seconde. C'était inimaginable pour tout patron qui se respecte. Sauf que, quand le patronat a eu à faire face à une grève générale qui se développait, à une situation inédite, imprévisible, où les patrons n'étaient plus maîtres chez eux, c'est le patronat qui a proposé les congés payés, qui n'étaient même pas dans le programme électoral du Front populaire. C'est face à ce nouveau rapport de forces que le patronat a reculé. »

Et notre camarade d'ajouter : « Les patrons ont trouvé l'argent pour le faire et cela ne les a pas mis sur la paille. Les mêmes qui hurlaient à la faillite dès que les ouvriers réclamaient une toute petite augmentation de salaire, ont trouvé de quoi payer non seulement les congés payés, mais des augmentations de salaire de 20 ou 30 % ! »

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