Les parasites fiscaux07/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une-2275.gif.445x577_q85_box-0%2C10%2C169%2C230_crop_detail.png

Leur société

Les parasites fiscaux

Dans un reportage sur les expatriés fiscaux, on a pu entendre une femme, actionnaire de Carrefour, déclarer qu'elle n'allait tout de même pas « donner la moitié de sa fortune aux impôts ». Même si c'était le cas, il lui en resterait quand même une moitié pour vivre, contrairement aux salariés qui, eux, à la fin du mois n'ont plus rien du salaire qu'ils ont touché au début.

Cette actionnaire est l'exemple type de ces individus qui, lorsqu'ils résident en France, veulent bien utiliser les routes et emprunter les TGV financés par les impôts, vont se faire soigner dans les meilleurs hôpitaux publics par les meilleurs médecins formés et payés avec l'argent public, employer des salariés formés dans les écoles publiques, mais qui ne veulent pas payer pour cela. Qu'ils ne s'étonnent pas alors si on les affuble du qualificatif bien mérité de parasites.

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