Extraits du meeting de Nancy, le 3 mars : « La matière explosive s'accumule dans la classe ouvrière »07/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une-2275.gif.445x577_q85_box-0%2C10%2C169%2C230_crop_detail.png

La campagne de Nathalie Arthaud

Extraits du meeting de Nancy, le 3 mars : « La matière explosive s'accumule dans la classe ouvrière »

« Faire la liste des groupes capitalistes qui ont licencié ou supprimé des emplois depuis trois ans est impossible. Ils l'ont quasiment tous fait. En trois ans, 900 usines ont fermé en France, une par jour. Il y a eu un million de chômeurs supplémentaires. (...)

C'est la crise, nous dit-on. Personne ne peut le nier. Mais ce n'est pas la crise qui fait que le grand patronat s'en sort avec tous ses profits et que ce sont les travailleurs qui payent. Ça, c'est le résultat de la lutte de classe.

Beaucoup s'étonnent que, dans ce contexte, il n'y ait pas plus de réactions de la part des travailleurs. Mais la crise que nous vivons est souvent comparée à la crise mondiale de 1929. Eh bien, il faut se souvenir qu'il a fallu attendre 1934 aux États-Unis, 1936 en Espagne et en France, pour que les travailleurs trouvent le chemin des luttes et de la grève générale. Il a fallu des années pour que les travailleurs passent de la résignation, du désespoir impuissant, voire réactionnaire, à l'espoir d'inverser le cours des choses.

Aujourd'hui, la matière explosive s'accumule dans la classe ouvrière. Le moment de la révolte de millions de femmes et d'hommes viendra, tôt ou tard. Eh bien, il faut que dans cette révolte les travailleurs aient une politique, qu'ils sachent pour quoi se battre et comment faire pour inverser durablement le rapport de force avec la classe capitaliste. »

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