À Tours, le 23 février02/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une2274.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, une candidate communiste

À Tours, le 23 février

Jeudi 23 février, plus de 300 personnes se sont pressées dans la salle polyvalente du Centre de vie du Sanitas, le grand quartier populaire du centre de Tours, pour le meeting de Nathalie Arthaud.

Devant un public attentif, dont plusieurs dizaines de jeunes, notre candidate développa les axes de sa campagne, après que la porte-parole départementale de Lutte Ouvrière, Anne Brunet, eut évoqué quelques-unes des conséquences locales de la politique antiouvrière des patrons et de leur État. La dénonciation de l'acharnement des services de l'État à l'encontre des travailleurs sans papiers, dont une délégation du collectif que ces derniers ont créé en Indre-et-Loire était présente au meeting, fut particulièrement applaudie.

Lors du débat, deux militants du Front de gauche sont intervenus. L'un, étudiant, a déclaré chaleureusement que le discours de Nathalie Arthaud « revigorerait n'importe quel communiste », avant de s'interroger sur l'évolution sociologique du monde du travail. L'autre, tout en notant que la revendication de l'interdiction des seuls licenciements « boursiers », telle que la formule Jean-Luc Mélenchon, est bien en deçà de l'interdiction de tous les licenciements que nous défendons, justifia son soutien à celui-ci par « l'élan » qu'il suscite, et le succès de ses meetings. Notre candidate put répondre en rappelant que Mélenchon n'est pas le premier aspirant à la gestion loyale du capitalisme à oser utiliser, en période électorale, de fortes paroles contre celui-ci, à l'instar d'un Mitterrand, que Mélenchon admire d'ailleurs encore. Celui-ci à son époque attira dans ses meetings des foules considérables, parlant de la nécessaire « rupture » avec le capitalisme, avant de mener au pouvoir la politique du grand patronat, décevant et démoralisant ceux qui avaient espéré en lui.

L'occasion aussi de rappeler que dans cette élection, la seule manière de se prononcer clairement sur les exigences des travailleurs face à la crise pour sauver leurs emplois et leurs salaires, ce sera de voter Nathalie Arthaud.

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