Planning familial : Une baisse des crédits scandaleuse22/02/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/02/une2273.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Planning familial : Une baisse des crédits scandaleuse

Le Planning familial, organisation qui depuis plus de cinquante ans s'occupe d'information et de consultation en matière de sexualité, de contraception et de famille, vient de voir sa subvention réduite de 500 000 euros par le gouvernement.

À la suite de luttes, en 2009 cette subvention annuelle avait été fixée à 2,6 millions pour les trois années 2009-2011. Cette période écoulée, le ministère de la Santé coupe à nouveau dans les crédits. C'est inacceptable.

Le Planning assure une tâche qui devrait revenir à l'État et que celui-ci n'assure pas : informer et éduquer les jeunes et les moins jeunes en ce qui concerne la sexualité, aider toute la population, en particulier les couches populaires et la jeunesse, à mieux maîtriser sa fécondité, à lutter contre les maladies et le sida, bref, à être plus libre et plus responsable.

La bourgeoisie n'a que faire de cette éducation, et toute dépense dans ce but est de trop. Depuis des années, les gouvernements réduisent en particulier l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), en regroupant et en supprimant les services hospitaliers qui la pratiquent. Au passage, cela flatte l'électorat calotin et réactionnaire et encourage les activistes anti-IVG.

La réduction de 20 % de la subvention au Planning familial fait partie de cette politique. Comme toutes les autres attaques en matière d'information sur la sexualité, de contraception et d'IVG, cette réduction est choquante, surtout en cette période de crise, d'appauvrissement et bien souvent de désarroi de toutes les couches populaires. Elle doit être combattue.

Le gouvernement doit au minimum maintenir la subvention au niveau 2009-2011.

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