À cause des licenciements et des bas salaires le droit au logement est un mot creux08/02/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/02/une2271.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

À cause des licenciements et des bas salaires le droit au logement est un mot creux

Les licenciements, la précarité des emplois et la baisse du pouvoir d'achat jouent un rôle déterminant pour aggraver le mal-logement, ainsi que le rapport annuel de la fondation Abbé-Pierre le met en évidence.

Parmi les quelque 3,6 millions de personnes touchées de plein fouet par la crise du logement, environ 700 000 sont sans domicile personnel, dont plus de 130 000 n'ont pas de domicile du tout. Les emplois précaires ne permettent pas de conserver un vrai logement, et une caravane ou un mobile-home devient alors un substitut. Plus de 38 000 personnes, essentiellement du milieu ouvrier, vivent en permanence dans des chambres d'hôtel. Bien des jeunes qui ont dû se résigner à retourner chez leurs parents parce qu'une période de chômage se prolonge ou du fait d'un salaire insuffisant, contribuent au surpeuplement de nombre de logements, etc.

Et puis, il y a tous ceux qui ont un logement, mais qui ne savent pas s'ils vont pouvoir le garder, à cause du chômage en particulier, et des hausses de loyer en général. C'est le cas de 5 millions d'habitants, estime aujourd'hui la fondation Abbé-Pierre.

Autant dire que l'interdiction des licenciements, la défense des emplois et des salaires sont vitales pour permettre aux travailleurs de garder leur logement.

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