AAE de Dunkerque : La lutte continue30/11/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/12/une2261.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

AAE de Dunkerque : La lutte continue

Après le suicide de leur collègue Fabrice Hrycak le jeudi 17 novembre, les salariés de l'Association d'action éducative et sociale (AAE) de Dunkerque ont poursuivi leur mouvement pour sa mémoire et pour un changement profond du fonctionnement de l'association.

La très grande majorité d'entre eux continuent à exercer leur droit de retrait, bien que leur direction les ait menacés de ne pas les payer. Plus, le directeur général a prétendu dans un courrier aux salariés que Fabrice n'aurait pas dû se défendre face au jeune qui l'avait attaqué et que la sanction qui lui avait été infligée et qui l'avait beaucoup déprimé était justifiée.

Des salariés ont rejoint alors le mouvement. Ensemble, ils demandent le remplacement de quatre dirigeants de l'association, qu'ils estiment responsables du climat qui a conduit au suicide de leur collègue.

Ils dénoncent les 700 000 euros annuels que se partagent les onze plus hauts salaires de l'association, leur voiture de fonction alors que dans des foyers les enfants regardent la télévision à même le sol, assis sur des chiffons, que l'état des chambres est déplorable, les sanitaires déglingués.

Les salariés de l'association exigent que les avantages extra conventionnels des directeurs soient transformés en emplois conventionnels, et ne veulent reprendre le travail que quand des mesures seront prises pour travailler en sécurité, faire face à la violence, avec les moyens d'une prise en charge éducative décente.

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