Taxe sur les chambres d'hôtel de luxe : Une vraie leçon de choses16/11/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/11/une2259.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Taxe sur les chambres d'hôtel de luxe : Une vraie leçon de choses

Jeudi 10 novembre, les représentants des hôteliers restaurateurs ont été reçus par le secrétaire d'État au Tourisme. Ils protestaient contre la taxe spéciale de 2 % sur les nuitées d'hôtel valant plus de 200 euros, entrée en vigueur le 1er novembre et conséquence du premier plan d'économies du gouvernement. D'autant que le deuxième plan d'économies gouvernemental prévoit une hausse de la TVA de 5,5 à 7 %, entre autres sur l'hôtellerie restauration. Les restaurateurs ont aussi voulu s'assurer de ce que les boulangers et les grandes surfaces qui vendent des sandwiches et des salades préparées seront bien taxés également à 7 %, de même que la restauration collective, scolaire ou d'entreprise.

Le secrétaire d'État au Tourisme, Frédéric Lefèbvre, a écouté leurs arguments et maintenu la hausse de la TVA, y compris sur les boulangeries et cantines, mais supprimé la taxe spéciale sur les chambres d'hôtel. Tout le monde sera donc logé à la même enseigne et subira la même augmentation, qu'il prenne une suite à 10 000 euros dans un palace parisien, un menu ouvrier à 10 euros, un sandwich poulet crudités à la boulangerie du coin ou même un repas à la cantine de la maternelle avec l'aide de la caisse des écoles.

Si le gouvernement voulait démontrer que la TVA est l'impôt le plus injuste, c'est réussi.

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