Dans le luxe, on ne connaît pas la crise16/11/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/11/une2259.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Dans le luxe, on ne connaît pas la crise

Les derniers résultats publiés par les groupes de l'industrie du luxe affichent une progression spectaculaire, témoignant de ce que la crise n'empêche pas les plus riches de dépenser.

Ainsi le chiffre d'affaires du groupe Richemont (les marques Cartier, Montblanc, etc.) enregistre une hausse de 29 % en un semestre. Les ventes du groupe PPR (Gucci, Yves Saint-Laurent...) croissent de 23 % en un trimestre. Hermès promet de faire « les meilleures ventes de son histoire » dans la période à venir, après avoir connu une progression de ses ventes de 16 % en un seul trimestre également. Quant à LVMH (Vuitton, Christian Dior, Guerlain...), son chiffre d'affaires augmente de 15 % sur neuf mois.

Ce succès serait dû en partie au développement du marché du luxe en Asie, en Chine et à Hongkong en particulier. L'horlogerie suisse y a par exemple connu une augmentation de 20 % de ses exportations en un an. Mais ce n'est pas tout. Ainsi le couturier Armani, pour sa part, s'est lancé dans l'hôtellerie à Marrakech et en Égypte. Associé à un grand groupe immobiliser de Dubaï, il décore des chambres à 500 euros la nuit minimum en basse saison, allant jusqu'à 11 000 euros la nuit pour une suite présidentielle.

Dans le secteur du luxe, la concentration des capitaux se renforce, à travers des prises de participation et des acquisitions. Ainsi LVMH vient de racheter l'un de ses fournisseurs de cadrans de montre, après avoir récemment acquis 20 % du capital d'Hermès. Lequel Hermès acquiert à son tour plus du tiers du capital de Joseph Erard, société familiale spécialisée dans les boîtiers de montre, etc.

Et pendant ce temps on mégote des jours et des jours sur les subventions européennes aux associations caritatives.

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