Chili : Les mineurs, un an après19/10/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/10/une2255.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Chili : Les mineurs, un an après

Il y a tout juste un an, le 13 octobre 2010, 33 mineurs ressortaient de la mine de San José au Chili, après être restés coincés 70 jours à plus de 700 mètres sous terre, tandis que le président chilien profitait de l'événement pour s'offrir en spectacle. Aujourd'hui, sept d'entre eux sont toujours en congé maladie. Les autres, qui pour la plupart ne tiennent pas, et on les comprend, à redescendre dans un puits, sont pour moitié au chômage et pour moitié vivent de petits boulots.

Depuis qu'ils sont sortis, les mineurs ont été beaucoup sollicités par les médias : ils ont été invités dans de nombreuses capitales, ils ont fait la une de plusieurs magazines, le Time magazine les a fait figurer dans la rubrique « personnalité la plus importante de l'année 2010 », ils ont été à l'honneur sur une étape du Paris-Dakar (au Chili) et ils vont faire l'objet d'un film. Mais la justice chilienne semble nettement moins pressée de s'occuper de cette catastrophe que les médias d'en tirer avantage.

Les mineurs ont déposé plainte contre la compagnie qui les employait, compagnie qu'ils jugent à juste titre responsable de l'effondrement de la mine, car c'est à son profit qu'ils ont pris ces risques et subi ce drame. Ils réclament donc à leurs patrons des dédommagements conséquents. Un an après cette catastrophe, les deux propriétaires de la compagnie n'ont non seulement pas été jugés mais n'ont même pas été entendus par la justice.

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