Après des mois et des mois d'un tumultueux lavage de linge sale au sein de la famille Bettencourt, une juge vient de déclarer que Liliane, la mère, celle qui détient 30 % des actions de L'Oréal, « ne dispose plus des facultés mentales lui permettant de comprendre le sens de ses actes ». Soit ! Cela peut arriver à tout le monde, même à la titulaire de la troisième fortune de France. Mais ce qui est choquant est qu'on nous présente des gens comme cette dame comme une des clefs de voûte de l'économie. À tel point qu'elle a pu s'essayer à un chantage, expliquant que si elle était mise sous tutelle, elle quitterait la France. Comme si cela devait changer quelque chose.

La fortune de cette dame a grossi sans même qu'elle ait à bouger le petit doigt. Et cela, quel que soit l'état de sa santé mentale. Aussi bien durant la période où elle avait encore tous ses esprits que depuis qu'elle n'a plus toute sa tête.

Elle a ainsi engrangé le fruit, non pas de son activité, mais de celle des dizaines de milliers des salariés de L'Oréal, en se contentant de séjourner dans ses multiples résidences.

Des parasites comme Liliane Bettencourt, il y en a quelques milliers en France, qui dominent le pays et décident du sort de toute la société. Tout comme il y a trois siècles, lorsque d'autres parasites dilapidaient à la cour des rois les richesses produites par le peuple. En France, il a fallu une révolution, en 1789, pour les déloger sans ménagement de leur position d'oisifs privilégiés. Ceux qui aujourd'hui les ont remplacés méritent amplement le même sort.