SNCF : Vers plus de rentabilité... aux dépens des salariés et des couches populaires31/08/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/09/une2248.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF : Vers plus de rentabilité... aux dépens des salariés et des couches populaires

C'est fin juillet, en plein coeur de l'été, période propice aux mauvais coups, qu'est paru un décret qui donne plus de liberté à la SNCF pour la fixation de ses tarifs. Et cela sous prétexte de « l'ouverture progressive à la concurrence du marché ferroviaire ».

Si la SNCF n'a pas encore dévoilé ses nouveaux tarifs, ce qui se dessine est leur augmentation possible lorsque la fréquentation des lignes est importante, et cela jusqu'à la dernière minute, sans que jamais les usagers sachent à l'avance le prix qu'ils vont payer. Autrement dit, au moment des vacances ou lorsque les salariés rentrent chez eux après le travail.

Pour faire passer la pilule, des baisses pourraient avoir lieu à d'autres moments ou sur quelques lignes. Mais cela ne compensera pas, car par définition peu de personnes seront concernées, à supposer que ces baisses aient lieu.

La concurrence est souvent présentée comme la bonne fée qui fait baisser les prix. Les mauvais coups qui se préparent, dans ce domaine aussi, montrent qu'il ne s'agit que d'une mauvaise fable. La concurrence, c'est bien plutôt faire payer le prix fort à ceux qui ne peuvent pas faire autrement.

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