Le gouvernement, après avoir tergiversé pendant plusieurs mois, a choisi finalement la société Dassault-Aviation pour commander des drones, des avions militaires sans pilote. C'est donc 300 millions de plus qui seront dépensés pour faire la guerre en Libye ou en Afghanistan. Gérard Longuet, le ministre de la Défense, a prévenu qu'il ne s'agissait que d'une solution « intérimaire », et que le gouvernement prévoyait de dépenser encore plus en 2020, pour une nouvelle génération de drones.

300 millions d'euros supplémentaires vont donc tomber dans les caisses de Dassault. Personne ne s'en étonne, tant les relations de copinage entre le milliardaire et le gouvernement sont une constante depuis des décennies, avec ces dernières années l'achat par l'armée française de dizaines d'exemplaires du Rafale, dont aucune autre armée ne veut.

Le gouvernement prétend qu'il n'a plus un sou, et répète sans relâche qu'il faut supprimer des postes de fonctionnaires, qu'il faut réduire les services publics, qu'il faut restreindre tous les budgets. Sauf quand il s'agit de dépenses qui dopent les profits capitalistes de ses amis, même si elles sont inutiles ou nuisibles à la population.