Financement de la Sécurité sociale : Toujours la même rengaine27/07/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/07/une2243.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Financement de la Sécurité sociale : Toujours la même rengaine

Dans un projet concernant le financement de la protection sociale présenté le 12 juillet, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) avance des mesures destinées à « assurer l'avenir de l'Assurance maladie », pour la résorption du déficit de la Sécurité sociale.

Le Cese rappelle que les exonérations de cotisations sociales et autres cadeaux aux patrons se sont élevés à 32,2 milliards pour l'année 2009. Et il déclare même : « Si le coût de certaines exonérations et exemptions apparaît trop élevé au regard de leur impact positif sur l'emploi, des révisions partielles et/ou de bénéficiaires pourraient être examinées. » Mais les propositions retenues ne vont que dans un sens : ce sont l'augmentation de la CSG, qui représente 35 % des recettes de l'Assurance maladie, et la mise en place de la TVA sociale, c'est-à-dire des mesures qui toucheront de plein fouet les classes populaires.

Le Premier ministre Fillon déclarait le 13 juillet : « À l'automne, l'examen des budgets de l'État et de la Sécurité sociale nous conduira à des efforts supplémentaires. » Le journal patronal Les Échos titrait alors : « L'exécutif prépare les esprits à de nouveaux efforts », des efforts supportés uniquement par les classes populaires, pourrait-on ajouter. Mais en tirant sur la corde, patrons et gouvernements préparent aussi les esprits à la révolte.

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