Le PDG de Renault-Nissan a un salaire plutôt médiocre concernant Renault, quand on le compare aux autres patrons du CAC 40. Il touche seulement (!) 1,24 million d'euros par an, si on laisse de côté les stock-options et autres petits avantages collatéraux.

En revanche, en tant que PDG de Nissan, alors là c'est le pactole : avec 8,4 millions d'euros pour une année, il est le PDG (et sans doute l'individu toutes catégories confondues) le mieux payé du Japon.

Et en tout, pour Renault plus Nissan, il empoche 9,64 millions d'euros. Qu'a-t-il-fait de si remarquable pour mériter un tel salaire ? Il a su tendre la main vers les avances de l'État, comme tous ses confrères, lorsque l'industrie automobile était en difficulté. Il a su également bénéficier des dépenses de l'État pour la « prime à la casse » pour atténuer la mévente automobile.

Et il sait toujours et partout pressurer les travailleurs pour exiger le maximum d'efforts et de souffrances pour obtenir toujours plus de profits.