Corrèze : Tempête dans un verre de gentiane15/06/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/06/une2237.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Corrèze : Tempête dans un verre de gentiane

Les paroles de Jacques Chirac affirmant son intention de voter pour François Hollande en 2012, si Juppé ne se présentait pas, auront fait couler beaucoup d'encre, au lendemain de sa visite dans le musée présidentiel corrézien de Sarran, en compagnie de son candidat de voisin.

S'agissait-il d'une fantaisie d'un président à la retraite ? D'un petit plaisir personnel à jeter un pavé dans la mare, côté UMP ? D'une pierre dans le jardin de sa fille et directrice de communication, Claude Chirac ? D'une pique visant Sarkozy ? D'« humour corrézien », comme le suggèrent les deux intéressés ? Ou, au contraire, comme le prétendent peu charitablement ses amis, de sénilité et de confusion mentale chez un « vieux monsieur » passablement sourd et un peu absent ?

La seule démonstration de quelque intérêt dans cet abracadabrantesque enchaînement de déclarations à propos d'un épisode mineur de la vie politique corrézienne, c'est celle de la proximité, de la ressemblance, voire de l'interchangeabilité d'hommes politiques de droite ou du Parti socialiste, qui se montrent ensemble à tu et à toi, et sur lesquels on peut compter pour qu'ils se concurrencent au service... des mêmes intérêts bourgeois.

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