Hôpital Joffre-Dupuytren - Draveil (Essonne) : Les promesses de Georges Tron... et la réalité09/03/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/03/une-2223.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C164%2C226_crop_detail.png

Leur société

Hôpital Joffre-Dupuytren - Draveil (Essonne) : Les promesses de Georges Tron... et la réalité

Joffre et Dupuytren, à Draveil, sont deux hôpitaux de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) spécialisés en gériatrie. Dans le cadre de sa politique de réduction des coûts, la direction des hôpitaux parisiens a décidé de fermer le site de Joffre en 2014, le personnel devant être reclassé à Dupuytren, où deux bâtiments baptisés Castor et Pollux seraient construits. Du moins est-ce ce que l'AP-HP et les syndicats avaient négocié.

Tout en justifiant la fermeture de Joffre au profit d'une opération immobilière, le député-maire de Draveil, Georges Tron, qui est aussi secrétaire d'État à la Fonction publique, avait juré que les emplois seraient maintenus. Il avait même reçu le soutien inattendu de la CGT, principal syndicat de l'hôpital !

Après plusieurs alertes qui ont chaque fois mobilisé le personnel et provoqué des manifestations, l'AP-HP a annoncé que finalement elle renonçait à construire la tour Castor. Cela induirait la suppression d'au moins 240 postes. En tout cas c'est ce que craint le personnel, qui a manifesté à l'appel de l'intersyndicale le 17 février dans les rues de Draveil, et le 24 en organisant une opération escargot entre l'hôpital et la préfecture de l'Essonne à Evry.

Georges Tron, habituellement si bavard sur les médias, est maintenant aux abonnés absents. Il est vrai que la mise en échec des projets de suppressions d'emplois dépendra de la mobilisation du personnel... et pas de son blabla.

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