Besson et l'immigration tunisienne : Non... sauf pour les anciens bénalistes16/02/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/02/une-2220.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Dans le monde

Besson et l'immigration tunisienne : Non... sauf pour les anciens bénalistes

Éric Besson, qui n'est plus ministre de l'Immigration mais de l'Industrie, n'a pu s'empêcher de commenter l'actuel afflux de Tunisiens vers l'île italienne de Lampedusa. Il a ainsi affirmé qu'il n'y aurait « pas de tolérance pour l'immigration clandestine ». En revanche, il a tenu à préciser que « ceux qui s'estiment menacés, et qui vont en apporter la preuve, vont pouvoir rester sur le sol européen ».

Cette bienveillance peut surprendre de la part d'un Besson. Mais en l'occurrence quels sont donc les Tunisiens qui se sentent aujourd'hui menacés, et que l'Europe et plus particulièrement la France devraient accueillir, sinon ceux qui se sont compromis aux côtés de Ben Ali ?

En France, cette bienveillance à l'égard des dictateurs déchus et de leurs complices est une tradition bien établie, comme en atteste l'asile accordé à l'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, à de nombreux dictateurs africains ou aux complices du génocide rwandais.

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