Aube : L'éducation nationale sacrifiée, ça ne passe pas !16/02/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/02/une-2220.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Dans l'éducation

Aube : L'éducation nationale sacrifiée, ça ne passe pas !

Jeudi 10 février, 280 travailleurs de l'Éducation nationale ont manifesté à Troyes pour exprimer leur colère, suite aux annonces de suppressions de moyens dans les établissements scolaires de l'Aube.

Après les collèges l'an dernier, les lycées techniques et professionnels sont particulièrement touchés cette année. Les prévisions annoncent une hécatombe. Pour le département, alors que les effectifs d'élèves sont en hausse, vingt-cinq postes sont supprimés au total.

La cité scolaire des Lombards, située dans un quartier populaire de Troyes, est l'établissement le plus touché, pour la deuxième année consécutive, avec douze postes d'enseignants en moins ! Dans cette cité scolaire, l'annonce des suppressions de postes a d'abord assommé tout le monde. Il aurait fallu que chaque équipe se débrouille, par matière, dans son coin, pour gérer à la fois les heures en moins, les postes à supprimer et paradoxalement les heures supplémentaires à répartir.

Avant la manifestation du 10 février, une assemblée générale inter-établissements réunissant une bonne cinquantaine d'enseignants de tous les lycées de l'agglomération troyenne a eu lieu au lycée Camille-Claudel, établissement du centre-ville. Chacun a expliqué les conséquences dramatiques pour son établissement. « On doit tous se sentir concerné et réagir », a lancé un enseignant. Une nouvelle assemblée générale inter-établissements est prévue pour le mercredi 16 février.

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