L'Oréal : Les travailleurs manifestent pour leurs salaires10/02/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/02/une-2219.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C164%2C226_crop_detail.png

Dans les entreprises

L'Oréal : Les travailleurs manifestent pour leurs salaires

Lundi 7 février, à l'appel des syndicats CGT, CFDT et FO, les salariés de L'Oréal se sont mobilisés pour les salaires sur leurs sites respectifs, dans toute la France. Un rassemblement était aussi prévu à Clichy dans la banlieue parisienne, où la négociation entre la direction et les organisations syndicales avait lieu.

Environ 200 manifestants étaient venus des sites de Saint-Quentin, Ormes, Lassigny ou encore Aulnay-sous-Bois, Marly, Mitry, pour exprimer leur mécontentement directement sous les fenêtres de la direction. Ils se sont fait entendre et le slogan « Agon du pognon » a beaucoup plu. Cela faisait déjà plusieurs mois que le mécontentement grondait, car les collègues ont pu constater suite à toutes les « affaires Bettencourt » que les caisses de L'Oréal sont pleines.

Depuis le 24 janvier, date de la première réunion de négociation, l'ambiance dans les couloirs était à vouloir bien plus que le 1 % en moyenne de l'an dernier. Il est vrai que certains à L'Oréal gagnent moins de 2 000 euros brut après plusieurs années d'ancienneté. Quant au salaire d'embauche de la catégorie la plus basse, il est de 1 437 euros brut.

En fin de matinée, la direction a annoncé qu'elle donnait immédiatement une prime de 500 euros à tous les salariés, ainsi qu'une augmentation générale de 1,5 % en moyenne sur l'année, avec un talon de 40 euros brut ! Evidemment, cela ne fait pas du tout le compte pour les grévistes et ils ne veulent pas en rester là. Les jours à venir doivent donc être consacrés à organiser des assemblées générales sur les sites et décider des suites à donner.

L'Oréal n'a pas cessé de faire des profits depuis plus de vingt ans, les actionnaires touchent des dividendes toujours plus élevés année après année, alors tous les salariés le savent, le patron a de quoi payer.

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