Avant la réforme de la taxe professionnelle, Perstorp, entreprise de la chimie, payait 4,9 millions d'euros, qui servaient à alimenter le budget des collectivités locales, dont la ville de Pont-de-Claix, en banlieue grenobloise. Maintenant, Perstorp n'aurait à payer que 1,7 million d'euros. Une économie qui est reversée essentiellement aux actionnaires, quand on voit le bas niveau des propositions d'augmentation de salaire avancées par la direction pour l'année 2011.

Ils n'embauchent plus et privent les communes de recettes indispensables : ce sont bien des requins !