L'aéro-club de Royan Côte de Beauté en Charente-Maritime (200 licenciés, six avions et un ULM) a besoin d'entretenir et de renouveler ses appareils. L'un de ses dirigeants a eu une idée jusqu'à présent inédite : proposer à des personnes assujetties à l'ISF d'acheter des avions (dans le cadre d'une SARL) et de bénéficier de la disposition légale qui permet de déduire de l'ISF 50 % d'un investissement en faveur d'une PME.

Il reste à récupérer les 50 % restants. Eh bien, la SARL loue les avions (pas trop cher, paraît-il) et en peu de temps le montant de la dépense est récupéré. Cela ne coûte rien à l'aéro-club, cela ne coûte rien à l'investisseur assujetti à l'ISF, au contraire, cela finit même par lui rapporter. Cela ne coûte qu'à l'État, et donc en fin de parcours aux contribuables.

Et c'est un des mille moyens - un peu original celui-ci - qu'ont les riches pour échapper aux impôts et se garnir les poches au détriment du public.