Grenoble : Coup de colère des employés de la ville12/01/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/01/une-2215.gif.445x577_q85_box-0%2C10%2C169%2C230_crop_detail.png

Dans les entreprises

Grenoble : Coup de colère des employés de la ville

Dans les services municipaux de la ville de Grenoble (un peu plus de 3 000 personnes), depuis la fin de l'été 2010, plusieurs revendications ont été lancées à l'initiative de la CGT. Il s'agissait de compenser, ne serait-ce qu'un peu, la baisse du pouvoir d'achat, due entre autres au gel du point d'indice sur deux ans, à la hausse des cotisations retraites et à l'augmentation des mutuelles.

Fin août, une assemblée générale réunissait une centaine d'employés pour réclamer l'augmentation de la part du budget municipal consacrée au personnel afin qu'il y ait plus d'avancements et de promotions, pour une augmentation des primes de 100 euros par mois pour tous, y compris les non-titulaires, et qu'une troisième journée du maire soit octroyée en remplacement de la journée de solidarité.

Depuis, la mairie socialiste avait bien reçu, à plusieurs reprises, une délégation. Mais l'équipe du maire, Michel Destot, ne comprenait pas que l'on puisse réclamer autant alors qu'elle-même faisait beaucoup d'efforts avec une enveloppe supplémentaire de 300 000 euros. Ce qui n'équivaut qu'à... 8 euros brut par mois et uniquement pour la majorité des catégories C ! Alors le 4 janvier, lors d'une assemblée générale réunissant 300 personnes, la grève était votée pour le surlendemain, 6 janvier.

Ce matin-là, les 150 grévistes ont fait le tour d'une partie des services pour étendre le mouvement. Une délégation a rencontré l'administration, qui n'avait guère à proposer qu'une augmentation de la prime de 10 euros chaque 1er janvier d'ici à la fin du mandat du maire, en 2014, et éventuellement la troisième journée du maire. Bon nombre de travailleurs pensaient que ce n'était pas satisfaisant, mais après une nouvelle entrevue avec les représentants CGT, les responsables de la mairie décidaient de payer la journée de grève. L'assemblée générale décidait de s'en tenir à ces petits reculs... pour l'instant.

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