Le 16 décembre, lors d'une réunion sur les salaires entre la direction de l'usine d'Onnaing et toutes les délégations syndicales, un délégué CGT a pris la parole pour annoncer que la Cour de cassation rejetait le pourvoi de Toyota et du coup, prononçait la réintégration définitive d'Eddy Cail, la quasi-totalité des délégués présents ont applaudi... Et la direction a baissé la tête !

Eddy Cail, ouvrier aux presses et syndiqué CGT, avait été licencié en juillet 2008. Comme pour beaucoup de salariés, la direction lui reprochait ses arrêts maladie pourtant justifiés.

En juillet 2009, Toyota était condamné par la cour d'appel de Douai à reprendre Eddy dans l'usine, et à lui verser tous ses salaires depuis septembre 2008 jusqu'à sa réintégration.

Pour tenter de le licencier quand même, la direction a remis le dossier à la Cour de cassation à Paris, qui a statué contre Toyota.

L'exemple d'Eddy est un encouragement à ne pas se laisser faire et à se défendre, notamment contre le harcèlement et les pressions que subissent les travailleurs en arrêt maladie.