Le 17 novembre, les salariés du nettoyage de l'usine Arkema de Jarrie, près de Grenoble, avaient fait grève et s'étaient rassemblés devant l'usine. Ils entendaient protester contre la dégradation de leurs conditions de travail car, depuis le renouvellement du contrat de nettoyage et le changement de société, ils doivent faire plus de prestations, avec moins d'heures de travail et moins de personnel. Au point que les postes sont devenus intenables et que les sanctions tombent.

Les salariés du nettoyage réclamaient donc également la levée immédiate de toutes les sanctions. Ils exigeaient aussi que les contrats de travail à temps partiel passent à plein temps, et l'embauche de deux salariés supplémentaires.

Finalement, suite à cette grève et au rassemblement du 17 novembre, une salariée menacée de sanction a reçu un avertissement... et le même jour une autre lettre l'informant de la levée de la sanction.

C'est une première victoire qui est le résultat de la mobilisation de tout le personnel du nettoyage, comme de celui d'Arkema. Un premier pas prometteur pour régler la question des embauches, car il est toujours impossible de réaliser les tâches demandées par l'entreprise de nettoyage et Arkema avec si peu de personnel.