SNCF : Plus de souplesse... dans les augmentations17/11/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/11/une-2207.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Leur société

SNCF : Plus de souplesse... dans les augmentations

Dans le projet de loi de Finances 2011, une disposition entend remédier au déficit des trains inter-cités du type Corail, Téoz ou Lunéa. Ces trains, qui circulent sur quarante lignes, sont indispensables à la liaison entre Paris et des villes comme Clermont-Ferrand, Limoges, Rouen, Le Havre, Caen, Cherbourg, etc., ou bien encore pour assurer les liaisons interrégionales comme Caen-Tours, ou Quimper-Bordeaux. Ils sont déficitaires, si on juge de leur rentabilité en termes comptables, car fréquentés par un nombre insuffisant de voyageurs.

Le gouvernement a chiffré leurs besoins de financement pour l'année à venir à 210 millions d'euros. Il compte les obtenir en partie des sociétés d'autoroutes, qui au passage vont trouver là un mauvais prétexte pour augmenter de nouveau leurs péages, et en partie de la SNCF. Pour cette dernière, le gouvernement envisage l'institution d'une nouvelle taxe, intitulée « contribution de solidarité territoriale », essentiellement prélevée sur les TGV et qui rapporterait quelque 175 millions d'euros. Pour compenser, la SNCF pourrait répercuter cette taxe sur ses tarifs voyageurs, à hauteur de 100 millions d'euros environ. Et comme cela ne suffira pas, elle annonce que l'augmentation de la productivité y pourvoira. Les usagers et les cheminots apprécieront sûrement.

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