Nos lecteurs écrivent : Médicaments, logique mathématique et logique des profits17/11/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/11/une-2207.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Leur société

Nos lecteurs écrivent : Médicaments, logique mathématique et logique des profits

Voici un exemple montrant comment le déremboursement de certains médicaments peut s'accompagner en plus d'une hausse de leur prix. Dernièrement, je suis allée acheter un bain de bouche en pharmacie. La pharmacienne me dit de le prendre dans les rayons situés devant le comptoir. Le flacon de 200 ml est affiché à 6,40 euros. N'ayant pas cette somme sur moi, je lui demande s'il existe un format plus petit, et elle va le chercher dans ses réserves. Le prix en est de 2,81 euros pour 90 ml. Effectuant une simple règle de trois, j'en conclus que le grand flacon aurait dû être vendu à 6,25 euros au maximum, peut-être même moins, le prix baissant généralement lorsque le conditionnement est de taille supérieure. Pourquoi donc le grand conditionnement revient-il plus cher que le petit ?

J'ai appris par la suite que ce bain de bouche, qui était remboursé auparavant par la Sécurité sociale quel que soit le format, ne le reste plus que pour le petit modèle ! Il faut croire qu'il est moins « efficace » en 200 ml qu'en 90 ml, et devient alors un médicament de confort, puisque cela est un des prétextes avancés pour justifier les déremboursements. L'autre conclusion que l'on peut en tirer est qu'en faisant passer des médicaments « devant le comptoir », donc en vente libre, les industries pharmaceutiques en profitent pour augmenter les prix.

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