Carros (Alpes-Maritimes) : Ministres sous haute surveillance10/11/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/11/une-2206.gif.445x577_q85_box-0%2C8%2C173%2C232_crop_detail.png

Leur société

Carros (Alpes-Maritimes) : Ministres sous haute surveillance

Pendant plusieurs heures à Carros, en banlieue de Nice, samedi matin 6 novembre, tous ceux qui traversent le Var par le pont de la Manda ont du faire un grand détour : celui-ci était fermé à la circulation. Dans le ciel, deux hélicoptères tournoyaient et sur les routes des gendarmes se tenaient en faction.

En ville, non loin de la mairie, bon nombre de policiers, dûment équipés et protégés par casques, jambières et épaules matelassées, tenaient à l'oeil des militants d'Amnesty International qui faisaient signer des pétitions pour la libération du prix Nobel de la paix. Tout ce déploiement parce que Christine Lagarde faisait visiter au Premier ministre chinois l'usine Schneider qui se trouve sur la zone industrielle de Carros, en bordure du Var.

Dans l'usine, c'était le branle-bas de combat. La direction avait fait briquer les locaux. Elle avait fortement recommandé de ne pas lever le nez de son travail, lors du passage des illustres visiteurs.

Une visite sous haute surveillance policière qui, pour la ministre et son hôte, semblait faire partie de leur normalité.

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