Au Mans, une petite effervescence au long de la semaine a permis de continuer à maintenir la pression contre la réforme des retraites.

Le dépôt pétrolier a été débloqué par la police dans la nuit du mardi 19. Mais depuis, les blocages se sont déplacés tout au long de la semaine sur les ronds-points routiers et lundi matin 25 octobre devant la Setram, la compagnie de transports urbains du Mans.

Certes, le nombre de participants est moins important que lors des premiers blocages, mais ils regroupent toujours des travailleurs des différentes entreprises, qui débrayent quelques heures pour l'occasion, comme à Renault, Yoplait, NTN, etc., auxquels s'ajoutent des travailleurs du public : territoriaux, cheminots, Éducation nationale, etc. De plus, jeudi 21, une manifestation de plusieurs centaines de lycéens est venue ajouter de l'ambiance sur l'un de ces blocages.

À cela il faut ajouter quelques actions plus spécifiques. Vendredi 22 par exemple, quelque 300 manifestants se sont invités à une séance du Conseil général pour dire à Du Luart, à la fois président du Conseil général de la Sarthe et vice-président du Sénat, ce qu'ils pensaient de cette réforme. Puis le lendemain soir, une manifestation aux flambeaux d'un petit millier de personnes a animé le centre-ville.

Au total, ce sont tout de même à chaque fois plusieurs centaines de personnes qui se retrouvent dans une ambiance chaleureuse et combative, tous se préparant au jeudi 28, car c'est lors de ces journées que la mobilisation montre toute sa force.

Dans les petites villes du département aussi, la mobilisation s'ancre, comme à La Flèche, La Ferté-Bernard, Mamers, Sablé... Ainsi à La Flèche, les travailleurs de Brodard et Taupin, d'Impress, de La Poste, de l'Éducation nationale et de nombreuses petites entreprises se sont retrouvés avec les lycéens pour manifester et bloquer des ronds-points les 19 et 21 octobre.