Dans les hôpitaux, drôles de réquisitions28/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une-2204.gif.445x577_q85_box-0%2C12%2C167%2C228_crop_detail.png

Le mouvement au jour le jour

Dans les hôpitaux, drôles de réquisitions

Sans passer par des réquisitions ordonnées par le préfet, le personnel des hôpitaux publics est soumis aux ordres de réquisition de l'administration. C'est en théorie pour « assurer la permanence des soins ».

Mais cela aboutit parfois à des situations surréalistes. D'abord les responsables peuvent s'en donner à coeur joie, en réquisitionnant quasiment tout le monde, lingères y compris. Et bien souvent l'administration ratisse tellement large que c'est les jours de grève, par le biais de ces réquisitions, que les effectifs affectés dans les services sont dans la norme de ce qu'ils devraient être tous les jours, voire au-dessus. Et pendant ce temps, les jours normaux de travail, les infirmières, les aides-soignantes et les ASH sont en sous-effectif permanent, obligées parfois de faire à deux le travail de trois ou quatre, au détriment de cette même permanence des soins qui semble bien être le cadet des soucis de ceux qui dirigent les hôpitaux.

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