Continental Clairoix (Oise) : Woerth, encore une fois, dans ses oeuvres28/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une-2204.gif.445x577_q85_box-0%2C12%2C167%2C228_crop_detail.png

Dans les entreprises

Continental Clairoix (Oise) : Woerth, encore une fois, dans ses oeuvres

Ce mois d'octobre, le ministre du Travail Woerth a donné son avis sur le recours qui lui avait été adressé à propos de l'autorisation de licenciement de sept délégués de l'usine Continental de Clairoix, dans l'Oise.

Tout d'abord le ministre a déclaré que la fermeture de l'usine de Clairoix et le licenciement des 1 120 salariés qu'elle comprenait étaient totalement justifiés. Il est bien loin le temps où les ministres et Sarkozy en tête fustigeaient les patrons-voyous de Continental. Aujourd'hui le représentant du gouvernement est là pour donner des gages.

Mais la soumission au désir des patrons n'aurait sans doute pas été assez démonstrative si elle ne s'était pas accompagnée d'un acte proprement crapuleux.

Woerth a malgré tout refusé le licenciement de six délégués, Continental ne leur ayant pas proposé de reclassement. Un seul a vu son licenciement confirmé : Xavier Mathieu, le porte-parole emblématique du conflit opiniâtre des travailleurs de Continental, jusqu'à aujourd'hui encore. Et pour rendre cette décision Woerth a dû écrire un mensonge grossier en déclarant que lui, Xavier Mathieu, aurait refusé le reclassement qu'on lui proposait, alors que c'est le seul délégué qui avait justement sollicité et accepté le reclassement au sein de Continental.

Mais finalement subir ce harcèlement, cette haine de la part de ceux dont on connaissait déjà la moralité, c'est un honneur.

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