Lyon : La grève dans la chimie20/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une-2203.gif.445x577_q85_box-0%2C11%2C168%2C229_crop_detail.png

À travers le mouvement sur les retraites

Lyon : La grève dans la chimie

Dans les entreprises de la vallée de la chimie au sud de Lyon, les appels à débrayer pour les jours de manifestation sont de mieux en mieux suivis. Il a fallu réserver des cars plus grands pour aller manifester, et ils sont bondés. Cependant, les travailleurs hésitent à se mettre totalement en grève.

À l'usine Arkema de Pierre-Bénite, un appel à 8 heures de grève par jour reconductible a été décidé mardi 12 : il a été bien suivi les deux premiers jours, beaucoup de travailleurs espérant être moteurs d'un mouvement plus large avec les autres entreprises de la chimie. Mais vendredi 15, voyant que les autres usines ne suivaient pas et que la grève s'effritait à Pierre-Bénite, la grève s'est arrêtée à 20h, avec cependant un appel à débrayer mardi 19.

Dans les usines Rhodia, les militants organisent des rassemblements successivement devant les différentes usines de Saint-Fons pour discuter avec les travailleurs de ce qu'il serait nécessaire de faire pour gagner, et ils vont aussi donner des tracts aux milliers d'automobilistes qui passent près de là pour aller travailler.

À la raffinerie de Feyzin, la grève reconductible a été votée mercredi 13. Elle est massivement suivie et la raffinerie est complètement arrêtée. Lundi 18, les grévistes ont de nouveau voté à plus de 70 % la reconduction jusqu'à mercredi 20.

Partager