Centre hospitalier de Nevers : Non à la privatisation du bio-nettoyage !20/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une-2203.gif.445x577_q85_box-0%2C11%2C168%2C229_crop_detail.png

Dans les entreprises

Centre hospitalier de Nevers : Non à la privatisation du bio-nettoyage !

La direction du centre hospitalier de Nevers a décidé la privatisation du bio-nettoyage dans les pôles C et D, la Pharmacie, l'Internat, le Samu et un site extérieur : Colbert.

Une partie du nettoyage de l'hôpital est déjà privatisée, surtout dans les parties communes, les axes, mais aussi la Dialyse. La direction prétexte un taux d'absentéisme trop important des ASH pour privatiser. Mais au pôle D il n'y a aucun problème d'absentéisme et au pôle C ce sont les mauvaises conditions de travail qui expliquent les absences.

En réalité, la direction est engagée dans un plan d'économies tous azimuts. Il est aussi question de donner les transferts assurés par le Samu à des ambulanciers privés. Cette privatisation du bio-nettoyage va supprimer 25 postes de titulaires, qui devront être reclassés dans d'autres secteurs, entraînant le licenciement de personnel sous contrat qui assure le travail actuellement dans les autres pôles. Certaines sont là depuis plusieurs années et sont parfaitement intégrées aux différentes équipes. Si elles sont licenciées, elles ont peu de chance de retrouver du travail dans l'agglomération de Nevers. Cette décision de la direction est une attaque directe et a provoqué la colère. Le DRH a dû entendre ses quatre vérités : « Cela fait des années qu'on accepte de revenir sur nos repos, qu'on accepte de déplacer nos congés, de changer d'horaires et voilà comment on nous traite ! » Et elle a beau eu dire que la grève c'était démodé, c'est quand même la grève qui a été décidée.

La journée du 12 octobre sur les retraites a été l'occasion de faire une assemblée générale. Malgré les réquisitions, la moitié des ASH étaient présentes. Une pétition et une grève pour le jeudi 14 octobre ont été décidées, avec un rassemblement devant l'hôpital. On n'est pas décidé à en rester là et on va continuer à se faire entendre.

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