Sanofi-Aventis : De l'argent il y en a, et pas qu'un peu, dans les caisses du patronat !06/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une2201.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sanofi-Aventis : De l'argent il y en a, et pas qu'un peu, dans les caisses du patronat !

Le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis a lancé une offre d'achat sur un groupe américain de biotechnologie, Genzyme. Sanofi propose de racheter l'action Genzyme à 69 dollars l'unité, soit un montant total de 18,5 milliards de dollars (environ 14 milliards d'euros). Genzyme estime que le compte n'y est pas et pourrait, selon La Tribune, proposer à Sanofi de le racheter pour un montant total de plus de 20 milliards de dollars.

Cette offre de rachat révèle l'ampleur des moyens financiers dont dispose Sanofi-Aventis, qui affichait 8,5 milliards de bénéfices en 2009 et annonçait, rien que pour le premier semestre 2010, une progression de 30 % de ceux-ci.

Et Genzyme n'est pas la seule perspective de rachat de Sanofi-Aventis. Il vient de conclure, pour « seulement » 40 millions d'euros, le rachat de VaxDesign, autre société américaine de biotechnologie, qui doit lui donner des atouts supplémentaires dans le secteur des vaccins.

Que Sanofi-Aventis, qui doit une bonne part de sa prospérité au marché protégé de la Sécurité sociale, roule sur l'or n'a pas échappé aux salariés du groupe, et notamment à 904 d'entre eux, menacés de perdre leur emploi sur les sites de Romainville en Seine-Saint-Denis et de Neuville, près de Lyon, que la direction entend fermer, et qui agissent depuis quelques semaines pour défendre leur emploi.

Dans le système capitaliste, un groupe industriel peut être très prospère sans que ceux qui sont la source de cette prospérité, ses salariés, ne voient la couleur de leurs efforts. Pire, ils travaillent souvent dans des conditions toujours plus dégradées, au point de voir leurs emplois supprimés. Et pourtant, sans le travail salarié, il n'y aurait pas de médicaments et donc pas de profits, et donc pas de hauts revenus pour les actionnaires et les dirigeants,

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