Mesures iniques contre le cirque tsigane Romanès06/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une2201.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Mesures iniques contre le cirque tsigane Romanès

Le cirque tsigane Romanès est en butte aux tracasseries administratives, et deux artistes de nationalité roumaine ont vu leur permis de travail retiré.

Ce cirque existe depuis dix-sept ans et partage son temps entre ses tournées et les représentations en région parisienne pendant l'hiver. Parmi les artistes tsiganes, certains sont de nationalité française, comme le directeur de la troupe Alexandre Romanès, d'autres sont Roumains ou Bulgares. Tous ont eu, normalement et officiellement, leur permis de travail. La troupe a même été officiellement invitée à se produire dans le pavillon français de l'Exposition universelle de Shanghaï. À représenter la France en quelque sorte.

Mais depuis que les hostilités ont été lancées par le gouvernement contre les gens du voyage et les Roms, l'administration a fait volte-face. Des permis de travail dûment acceptés et délivrés ont été purement et simplement annulés, arguant un non-respect de la législation du travail. Il s'agit en fait du travail des propres enfants de la famille Romanès, chose somme toute banale dans un cirque. En outre, l'administration leur réclame 189 000 euros pour « travail dissimulé ». Il est évident que la seule chose qu'on leur reproche est d'être tsiganes et de le revendiquer.

De nombreux soutiens se sont exprimés, dans le monde artistique et au-delà, pour soutenir la troupe des Romanès et tous les Tsiganes en butte à la politique abjecte du gouvernement.

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