La manifestation à Paris10/09/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/09/une2197.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

La journée du 7 septembre 

La manifestation à Paris

À Paris, la manifestation partie à 14 h place de la République, à cause de l'affluence, a dû emprunter deux trajets pour rejoindre la place de la Nation. Et aussi bien les chiffres des organisations syndicales (270 000 manifestants) que ceux de la police (80 000 manifestants) montrent que la mobilisation a été un cran plus importante que le 24 juin dernier où les syndicats avaient comptabilisé 130 000 manifestants et la police 47 000.

Évidemment, la plupart des slogans portaient sur les attaques contre les retraites des travailleurs et pour le maintien du départ en retraite à 60 ans. Certains faisaient aussi allusion aux petits soucis judiciaires d'Éric Woerth : « Ce qu'on veut, c'est partir à l'heure, pas la légion d'honneur ».

Et derrière ces mots d'ordre communs, de nombreuses branches du privé et du public ont défilé. La métallurgie était bien représentée par toutes les entreprises de l'automobile de la région parisienne, mais aussi plusieurs cortèges d'entreprises de l'aviation civile, ou de l'électronique. Également plusieurs cortèges d'entreprises de la chimie, des assurances ou des banques. Et les services publics aussi : l'hôpital, La Poste, la SNCF, la RATP, les employés municipaux et un cortège important de l'enseignement. Enfin, bon nombre de travailleurs de petites entreprises ont aussi défilé dans les cortèges des unions locales.

Une manifestation, à elle seule, ne peut évidemment pas suffire à faire reculer le gouvernement. Mais elle peut conforter tous ceux qui se sont mobilisés dans l'idée qu'un mouvement général est possible, et que dans toutes les entreprises et services, des travailleurs sont prêts à en être les acteurs.

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