Les médias français ont souligné que la Russie ne comptait plus que 22 000 pompiers, alors que la France, pays trente fois plus petit, en a 25 000.

De leur côté, certains médias russes ont comparé la situation de la Russie à celle de la Biélorussie voisine, elle aussi frappée par la sécheresse, mais où on ne déplore pas d'incendies, bien que son sol soit également couvert de forêts et de tourbières. Ils ont rappelé que la Russie, 80 fois plus étendue que la Biélorussie, n'avait que deux fois plus d'hélicoptères anti-incendie et surtout que cette autre ex-république soviétique avait gardé l'organisation de la lutte contre les incendies de l'ère soviétique, une organisation impliquant des structures étatiques de protection civile, mais aussi économiques, comme les fermes forestières collectives et les exploitations étatisées de tourbières, qui n'ont pas disparu dans ce pays.

La presse occidentale ne manque pas une occasion de fustiger le prétendu « soviétisme » du régime biélorusse. Mais, craignant d'avoir l'air d'en dire du bien, elle a préféré garder le silence sur lui à l'occasion des incendies dans l'espace de l'ex-URSS.