Boire ou spéculer, il faut choisir07/07/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/07/une-2188.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C163%2C226_crop_detail.png

Leur société

Boire ou spéculer, il faut choisir

Dans la nuit du 29 au 30 juin, au cours d'une soirée arrosée, un courtier britannique en pétrole a acheté depuis son domicile le tiers de la production de l'Opep. Cela a fait immédiatement bondir le cours mondial du pétrole de 2,50 dollars. Le lendemain, autorités financières et experts avaient la gueule de bois : quelles conséquences allait avoir cette inflation sur l'économie mondiale ? L'employeur a revendu les positions du courtier et le cours est redescendu de plus de 4 dollars.

Que l'avenir de centaines de millions d'êtres humains puisse dépendre de la beuverie d'un trader illustre la folie de l'économie capitaliste. Et le pire c'est que, même sans trader ivre, elle mène le monde à la catastrophe.

Le trader alcoolique a été licencié. Mais l'ivresse du gain sévit encore...

Partager