Téléperformance - Pantin (Seine-Saint-Denis) : Le combat continue23/06/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/06/une-2186.gif.445x577_q85_box-0%2C15%2C162%2C225_crop_detail.png

Dans les entreprises

Téléperformance - Pantin (Seine-Saint-Denis) : Le combat continue

Le 16 juin, les salariés de Téléperformance à Pantin organisaient un buffet d'anniversaire d'un an de lutte sur le site même, invitant à cette occasion tous ceux qui les ont soutenus et les soutiennent toujours, dont notre camarade Arlette Laguiller.

Il y a un an, en effet, que la direction de Téléperformance, numéro 1 mondial des centres d'appels, annonçait la fermeture de deux centres en région parisienne, ceux de Pantin et Montigny.

Après de multiples grèves depuis cette annonce, des manifestations à répétition, des occupations de locaux des donneurs d'ordre comme le village Orange (France Télécom) à Arcueil, le siège de Canal plus, des agences commerciales de SFR, Bouygues, et suite à la remise en cause par le tribunal de grande instance de Paris, le plan de suppression d'emplois de la direction a été suspendu.

Elle a fermé le centre de Montigny, mais les salariés qui restaient ont pu être transférés sur Guyancourt, qui est juste à côté. Et pour l'instant le centre de Pantin existe toujours, avec 120 salariés sur 180 il y a un an. Une soixantaine ont fini, au vu des menaces permanentes de fermeture du site, par accepter de partir dans le cadre du « plan de départ volontaire » mis en place par la direction.

Celle-ci doit annoncer en juillet un nouveau plan de fermeture. Et les travailleurs de Pantin comptent bien lui imposer de payer, soit d'abandonner ce plan, soit une indemnité de 60 000 euros par salarié.

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