Centre Pompidou de Metz - Les de Wendel : De la sidérurgie à la finance... vers le musée ?13/05/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/05/une2180.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Centre Pompidou de Metz - Les de Wendel : De la sidérurgie à la finance... vers le musée ?

Le nouveau Centre Pompidou de Metz vient d'ouvrir ses portes après plusieurs années de travaux. Il accueillera des collections du Centre Pompidou de Paris.

Son plus gros mécène n'est autre que le groupe Wendel. Un groupe bien connu en Lorraine, où il a fait sa fortune et a été le fossoyeur des dizaines de milliers d'emplois dans la sidérurgie. Après s'être dégagé de la sidérurgie - où maintenant ce sont les Mittal qui font fortune - les héritiers de Wendel ont lancé une société d'investissement - Wendel - qui a un chiffre d'affaires de 4,9 milliards d'euros et des participations dans Bureau Véritas, Legrand, Saint-Gobain, Orange-Nassau, etc.

Mais, explique la main sur le coeur le président du directoire , « la Lorraine est restée dans le coeur de la société Wendel. » On ne sait si c'est dans le coeur ou un peu au-dessus, dans le portefeuille, le mécénat étant une bonne affaire pour les entreprises d'un point de vue fiscal.Toujours est-il qu'il serait question qu'Ernest-Antoine Seillière, un des héritiers de Wendel et président du Medef de 1997 à 2005, devienne le président des Amis de Pompidou, l'association chargée du mécénat pour le Centre Pompidou de Metz.

Mais que les de Wendel veuillent leur place au musée n'est finalement pas une si mauvaise chose : c'est bien la seule que méritent ces grandes familles bourgeoises et le système économique qu'elles défendent et dont elles profitent.

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