Les députés socialistes ont donc voté avec ceux de l'UMP la soi-disant aide à la Grèce, en réalité l'aide aux banquiers. Oh, ils ont bien fait quelques coquetteries, prétendant comme Hollande « ne pas soutenir le gouvernement mais l'euro », ou, comme Ayrault, voter les crédits mais pas l'austérité. Mais leur vote, salué comme il se doit par les porte-parole de l'UMP, avalise les coups portés aux travailleurs grecs, le fait que ce serait à eux de payer pour les spéculateurs internationaux.

Fabius et Hollande ont même enfoncé le clou en prévenant peu ou prou que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le déficit du budget en France nécessiterait sans doute le même genre de mesures d'économies.

Ceux qui se demandaient encore quel est le programme de gouvernement du PS ont leur réponse.