DSK au FMI : Des « socialistes » au service des banquiers05/05/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/05/une2179.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

DSK au FMI : Des « socialistes » au service des banquiers

Strauss-Kahn, le patron du FMI, a salué avec joie le plan d'austérité prévu contre le peuple grec.

Il s'est félicité de son action à la tête du Fonds monétaire international qui avec l'Union européenne, veut imposer la baisse massive du niveau de vie de la population grecque, afin qu'elle paie pour les milliards d'euros de créances contractées par ses gouvernements auprès de la BNP, de la Société Générale, du Crédit Agricole, de la Deutsche Bank ou du Crédit Suisse. Et il tient à partager sa « réussite » avec son homologue « socialiste », le Premier ministre grec : « Je suis admiratif de l'extrême rigueur choisie par le gouvernement Papandréou, qui a préféré de durs sacrifices immédiats pour sortir au plus vite son pays de la crise. »

En 2007, lors de sa nomination à la tête du FMI, avec l'aide de Sarkozy, DSK avait proclamé la naissance d'un « nouvel FMI, pour aider les peuples, pas pour imposer des potions insupportables ». Quelle impudence !

Pas étonnant que les milieux patronaux et financiers ne soient pas effrayés par la perspective de voir DSK candidat à la présidence de la République... pour imposer demain aux travailleurs français ce qu'il veut imposer aujourd'hui aux travailleurs grecs.

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