Fonds monétaire international : Bon pour sanctionner la population, pas les banquiers30/04/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/04/une2178.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Fonds monétaire international : Bon pour sanctionner la population, pas les banquiers

Les 186 États membres du FMI, le Fonds monétaire international, ont annoncé le 24 avril qu'ils se préparaient à discuter d'un « éventail de possibilités » pour que le secteur financier apporte sa contribution pour couvrir le poids du soutien public qu'il a reçu. Taxer les banques ? C'est une « option parmi d'autres », et « un choix de chaque pays », a précisé le directeur général du FMI, le socialiste français Dominique Strauss-Kahn, à l'attention de ceux qui auraient osé imaginer que le FMI était capable d'imposer quoi que ce soit à la finance internationale. Car il n'est pas question de réquisitionner une partie du capital des banques, ni même de les contrôler. Même une simple taxe, que les banques s'empresseraient d'ailleurs de répercuter sur les clients, comme c'est déjà le cas pour la TVA, eh bien le FMI laisse une telle mesure à la discrétion des États.

Il n'y a que pour imposer des sacrifices à la population qu'il répond présent et exerce un perpétuel chantage, menaçant de ne pas verser un prêt dès lors qu'un État ne fait pas suffisamment d'efforts pour réduire le niveau de vie des classes populaires. La population grecque en fait aujourd'hui l'expérience, après celles de la Roumanie, de la Pologne, de la Lettonie, de l'Ukraine et bien d'autres depuis que le FMI existe.

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