SNCF : À Lyon Perrache14/04/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/04/une2176.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF : À Lyon Perrache

Dans les services des ventes de billets et de la manoeuvre, la grève a commencé dès lundi 5 avril au soir. Les cheminots voulaient obliger leur direction à renoncer aux cinq suppressions de postes annoncées. Le mouvement a été très suivi. C'est à plus de 50 (sur environ 250 personnes) qu'ils sont allés interpeller la direction, qui a prétexté d'une baisse du trafic pour justifier les suppressions de postes, explication rejetée par les cheminots car, avec les vacances proches, l'activité va au contraire augmenter. Aussi la grève a-t-elle été reconduite.

Le 8, la direction a reculé et annoncé qu'elle ne supprimait plus que deux postes, ce qui a satisfait la plupart des grévistes, qui ont cependant décidé à la majorité de poursuivre la grève jusqu'au 9, en se joignant à la grève nationale en cours.

Les contrôleurs et les conducteurs ont, eux, démarré la grève le mardi soir 6 avril. Cependant, dès le début, la CGT et Sud ont décidé que, bien qu'étant en grève ensemble, les différentes catégories, commerciaux, conducteurs et contrôleurs, se réuniraient dans trois assemblées générales séparées.

Les revendications portent principalement sur l'embauche, pour la CGT, et contre les réorganisations et le recul sur le statut, pour Sud. Les grévistes craignent la refonte du règlement concernant leurs conditions de travail et leurs horaires mais aussi, dans le futur, des suppressions d'emplois et des licenciements comme au Fret.

Vendredi 9 à midi, à l'appel de la CGT, 300 cheminots de différents centres et de toutes catégories se sont rassemblés devant la direction régionale et l'ont envahie. Les représentants de la direction qui les ont reçus se sont entendu dire leurs quatre vérités par les grévistes, en particulier ceux du Fret.

Lundi 12 avril, à Perrache, 75 % des 400 contrôleurs étaient en grève et 160 s'étaient déplacés à l'AG pour la reconduire. Plus de 40 conducteurs sur 150 ont eux aussi revoté la grève. Mardi, les deux AG, avec un peu moins de contrôleurs et un peu plus de conducteurs présents, ont décidé de poursuivre leur mouvement.

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