La direction générale de Thales, en janvier, avait annoncé une revalorisation en peau de chagrin (environ 30 euros). Une mobilisation dans presque tous les centres du groupe s'en est suivie.

Débrayages et actions se sont succédé dans presque tous les sites, pour une augmentation d'au moins 100 euros. La direction avait tablé sur une usure de notre part... eh bien, mal lui en prend : le mouvement se poursuit, bien que les négociations soient officiellement terminées.

Un rassemblement devant le siège à Neuilly - le deuxième - a encore réuni 900 personnes le 11 mars. Et, la semaine suivante, de nouvelles actions se sont déroulées dans de nombreux centres, avec des participations de plusieurs centaines de personnes, dont 700 à Toulouse, avec parfois blocage de site. Cette protestation, générale et s'étalant dans la durée, ne s'était pas produite depuis bien des années à Thales.

Nous sommes conscients que nous rencontrons le même problème que tous les salariés. Ainsi jeudi 18 mars, sur un des sites de Thales, à Vélizy, nous sommes sortis lors du débrayage sur la zone industrielle. La protestation sur les salaires a été vue avec sympathie à la fois par les salariés de la zone et par les automobilistes.

Lundi 22 mars, c'est l'autre site de Thales de la zone qui débrayait à son tour, à près de 120 travailleurs.

Que tous, se rejoignent dans la lutte sur les salaires, là sera effectivement la solution. En tout cas, chacun se sent encouragé à poursuivre et approfondir un mouvement qui commence à gêner sérieusement la direction.