Éducation nationale : Non aux fermetures de classes et aux suppressions de postes !10/03/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/03/une2171.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Éducation nationale : Non aux fermetures de classes et aux suppressions de postes !

Depuis le mois de février, les académies commencent à rendre publique la carte scolaire par département pour l'année scolaire 2010-2011. Concrètement, cela signifie la création ainsi que la suppression de classes en fonction de l'évolution du nombre d'élèves. Mais presque partout, alors que les statistiques indiquent un plus grand nombre de naissances ces dernières années, l'Éducation nationale annonce plus de fermetures que d'ouvertures de classes, ceci étant lié aux suppressions de postes programmées. Et dans beaucoup d'endroits, les parents d'élèves commencent à se mobiliser aux côtés des enseignants pour s'opposer à cette orientation.

Pour ne citer que quelques exemples, là où la carte scolaire est connue, dans l'académie d'Aix-Marseille, il est prévu que 99 classes ferment, alors que 25 seulement doivent s'ouvrir ; sur celle de Lyon, il y aura dix classes en moins ; 27 classes sont supprimées dans le Vaucluse, 14 en Haute-Marne, etc. Les élèves sont les premiers à faire les frais des fermetures de classes et des suppressions de postes ; cela entraîne soit un allongement du trajet lorsqu'elles ont lieu en zones rurales, soit une augmentation du nombre d'élèves par classe qui handicape en premier ceux qui ont des difficultés pour suivre.

Un peu partout en France, les parents d'élèves ont déjà commencé à se mobiliser pour exiger le maintien de classes que les rectorats ont prévu de fermer. On les a aussi vus soutenir les enseignants là où ils ont fait grève le mois dernier, notamment dans l'académie de Créteil, pour réclamer des effectifs supplémentaires. Les syndicats de l'Éducation nationale appellent aussi à une journée de grève vendredi 12 mars en protestation contre toutes les suppressions de postes passées et programmées. Ils demandent que le gouvernement revienne sur sa politique d'économies et crée les milliers de postes d'enseignants, de surveillants, de personnel administratif et médical, nécessaires pour que les élèves puissent étudier dans de bonnes conditions.

La dégradation programmée de l'enseignement public ne doit pas passer.

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