CAC 40 : Pour les profits, ce n'est pas la crise10/03/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/03/une2171.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

CAC 40 : Pour les profits, ce n'est pas la crise

Les quarante plus grosses entreprises cotées en Bourse à Paris, entrant dans le calcul de l'indice du « CAC 40 », viennent d'afficher dans leur ensemble près de 50 milliards d'euros de profits pour l'année 2009. C'est un peu moins certes qu'en 2008, et surtout qu'en 2007, mais les capitalistes se portent bien.

Après avoir beaucoup pleuré, et pour la plupart, beaucoup obtenu d'un gouvernement tout dévoué, elles ont pour l'instant traversé la crise - leur crise - en dégageant une fois de plus de quoi contenter amplement les gros actionnaires. D'autant plus que, selon le quotidien patronal La Tribune, une bonne partie d'entre elles ont décidé de maintenir et même d'augmenter les dividendes.

Il y a certes quelques « losers » : sept groupes affichent des pertes pour 2009, dont Renault et Peugeot. Le matelas de profits accumulés par l'un et l'autre dans la décennie précédente n'est, c'est leur règle du jeu, pas pris en compte dans les annonces actuelles.

Mais il y a surtout des gagnants, comme Sanofi-Aventis qui bat même Total, chaque groupe annonçant près de 8 milliards de profits. Parmi les banques, pourtant au premier rang des fauteurs de crise financière, c'est la BNP qui arrive en tête avec près de 6 milliards.

Cette « bonne résistance » s'explique, selon La Tribune, parce que ces groupes « ont réduit rapidement et de façon drastique leurs coûts ».

En d'autres termes, cela signifie simplement, en 2009, 575 000 chômeurs de plus !

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